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Ψadmin
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Hors ligne

Nombre de posts: 2
Inscrit(e) le: 20 juin 2009
Posté le mercredi 16 décembre 2009 à 18:38 par Ψadmin  

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+salmo50
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Hors ligne

Nombre de posts: 3
Inscrit(e) le: 25 juin 2009
Posté le dimanche 21 février 2010 à 18:30 par +salmo50  

Bonjour, nous allons bientôt avoir un bulletin d'inscription pour être adhérent de l'Apsam sur le site. Ce sera une bonne chose.


je ne peux toujours rien poster sur le forum, julien peux tu voir le problème;merci


Messieurs les pêcheurs et protecteurs des salars inscrivez vous, il est important de connaitre votre avis sur nos cours d'eau et la facon de les gérer


j'aimerai lancer un débat pour ou contre les lachers de tacons, en effet l'AAPPMA la Sienne c'est vu interdire tout lâchers de saumons, je pense que certains n'ont pas compris le refus, et il me semble important de discuter sur ce sujet. il est très important d'essayer de comprendre et je souhaite que le débat soit intéressant afin de faire évolué les mentalités mais c'est aussi une chance pour proposer des solutions concrêtes pour le saumon.

Edité dimanche 31 janvier 2010 : 20:20 par salmo50


j'ai reçu une réponse de i clandestinu:
pour le débat

faut faire des lachers dans des etangs ( pas polluer génétiquement la riviére) pour tous les viandards du pays ,et les faire payer au prix fort

le reste de l'espace en no kill

autre sujet je me tuyaute pour le couenon qui est ouvert en octobre , je pense envoyer un email au prefet pour lui rappeler que son arreté est non conforme au code de l'environnement
i clandestinu a pris le maquis

a+


eh bien merci i clandetinu de ton point de vue, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait de mettre les déversements en étang. Dans le cas de la Sienne où certains voulaient mettre les tacons dans l'Airou, je suis contre à deux cent pour cent, génétiquement cela auraient été catastrophique. De plus les membres qui militaient pour le lacher de tacons, désiraient les mettre dans l'Airou. Là je rebondi pour dire que ces mêmes pêcheurs mettaient en avant qu'ils n'y avaient plis de petit salar.... Mais ils sont forts car en plus aucun d'eux n'étaient aux pêches électriques organisés par la fédé alors qu'ils avaient été invité ainsi que les membres de la commission saumon... Messieurs moi j'étais présent et vous avez tort l'Airou est saturé il y a plus de tacons que la théorie.... jusqu'à 120 tacons au 5 min de pêche électrique sur les zones propices du moulin de la fôret. De plus l'Airou est classé zone Natura 2000 et donc tout déversement est interdit. Et soyons sérieux vous voulez pas aller faire un tour à Planquery....


Pour info:
RENOUVELLEMENT DES AUTORISATIONS DES MICROCENTRALES DE HYENVILLE ET PERCY SUR LA SIENNE

COMPLEMENTS ENVIRONNEMENTAUX ET ENERGETIQUES


Bien que situées toutes deux sur la Sienne, les deux petites centrales hydroélectriques dont le renouvellement est examiné par le CODERST de la Manche diffèrent par la nature de leurs impacts sur le milieu, ainsi que par la qualité de leurs dossiers.

MICROCENTRALE DE HYENVILLE

Héritage de l’ancienne minoterie d’Orval qu’elle fournissait en énergie, elle équipe le dernier ouvrage aval de la Sienne, en limite de la marée dynamique. La chute est obtenue par barrage du cours d’eau. Il en résulte 3 conséquences importantes :

- cet obstacle représente la « porte » de toute la Sienne, point de passage obligé de tous les poissons migrateurs, tant à la remontée qu’à la dévalaison ;
- implanté sur la zone de plus faible pente du cours d’eau, l’ouvrage a l’impact maximal en terme de longueur de retenue ;
- la faible pente et les effets de marée provoquent de fréquents ennoiement par l’aval, amplifiés lors des hautes eaux hivernales, et donc d’importantes réductions de chute motrice, affectant la performance énergétique de l’équipement.
-
Les enjeux vis-à-vis du milieu aquatique concernent donc une transparence migratoire maximale, nécessaire à la continuité écologique du bassin, et la réduction/suppression des effets de retenue.

Transparence migratoire :
Les prescriptions relatives à la circulation des poissons (art 9 §b du projet d’arrêté) reprennent dans le détail les demandes de l’ONEMA, établies au vu des règles de l’art en vigueur. Il s’agit notamment d’élargir le spectre de fonctionnalité de la passe de remontée par augmentation de son tirant d’eau, de manière à l’adapter aux poissons les plus exigeants comme les aloses (un dispositif équivalent fonctionne sur la Douve à St Sauveur-le-Vicomte).
Concernant la dévalaison, la mise en place d’une grille resserrée à 2 cm devant la turbine (emplacement à préciser dans l’arrêté) permet d’obtenir l’indispensable barrière physique efficace pour préserver le contingent d’anguilles argentées de la Sienne, conformément au Règlement européen sur la sauvegarde de cette espèce.
Néanmoins, on doit rappeler que des dispositifs de franchissement, même performants, ne sont que des mesures réductrices des impacts aux migrations, dont certains demeurent en terme de concentration, retards, voire mortalité par prédation, à l’approche de l’obstacle. La notion de cumul d’obstacles à l’échelle de l’axe migratoire doit alors également être considérée.

Réduction/suppression des effets de retenue :
La retenue de la microcentrale de Hyenville provoque un ralentissement des écoulements préjudicable à la qualité des eaux en période estivale, avec un temps de renouvellement de 2 à 3 jours selon la sévérité de l’étiage. En année sèche et chaude comme en 2003, des mortalités importantes de saumons adultes y ont été observées.
Or les remontées de « castillons »(saumons d’un hiver de mer) se font de plus en plus tardives, de mi-juillet à septembre. Dans la mesure où la turbine n’est pas exploitée en été , il est regrettable que le principe du chômage retenue vide ne figure pas dans l’arrêté.
L’évocation dans le rapport de présentation des impacts sur « d’éventuelles zones de frai de lamproies situées en bordure de plan d’eau et qui se trouveraient mises à l’air « relève d’une erreur d’appréciation, car les frayères de lamproies de situent dans des courants de galets-graviers, évidemment absents d’une retenue ; en outre, les suivis montrent que les premières frayères de lamproies marines sur la Sienne se situent à partir de l’ancien moulin de Seÿ, 6 km en amont de la centrale de Hyenville. Quant à la prise d’eau AEP, alors bénéficiaire d’une meilleure qualité d’eau, il n’existe pas d’impossibilité technique à adapter son dispositif de pompage.
En fait, la principale vérification par rapport au chômage retenue vide consiste à s’assurer de la franchissabilité des vannes ouvertes par les espèces remontant à cette époque, salmonidés migrateurs et jeunes anguilles. Ce point ne figure pas dans le dossier.

Enfin, dans une réflexion plus globale, il faudra se poser la question du devenir de la retenue inutilisée du moulin de Quettreville-sur-Sienne, immédiatement en amont de celle de Hyenville.


MICROCENTRALE DE PERCY

Située à 44 km de l’estuaire, à mi cours de la Sienne et au c½ur des zones de frayères à saumons, elle équipe la chute de l’ancien moulin de l’Epinière. La chute supérieure à 5 m est la plus importante de la Sienne dans la Manche ; elle est obtenue par dérivation de près d’1,5 km de rivière à pente prononcée. Il en résulte 2 principales conséquences :

- le court-circuit hydraulique d’une longue portion de Sienne en affecte les fonctionnalités écologiques et migratoires; l’effet de retenue est par contre beaucoup plus modéré.
- la chute reste bien exploitable par hautes eaux hivernales, mais les très longs canaux d’amenée et de fuite sont de véritables pièges pour les poissons en migration de dévalaison et de remontée.

Les enjeux vis-à-vis du milieu aquatique portent donc sur la préservation de la portion de Sienne court-circuitée et sur la transparence migratoire du site, nécessaire à la continuité écologique.
Sur ces deux aspects, l’ONEMA avait souligné l’indigence du dossier présenté par le pétitionnaire.

Préservation de la Sienne court-circuitée :
La préservation des fonctionnalités de la Sienne court-circuitée, notamment les frayères et habitats à jeunes saumons ainsi que la voie migratoire vers le dispositif de franchissement devant équiper en amont le seuil de dérivation, est indispensable.
Elle sera assurée de fait en période estivale par le chômage déjà pratiqué, mais dont il faut prévoir qu’il soit effectué retenue vide, par ouverture de la vanne de décharge du seuil de dérivation. L’augmentation importante du débit réservé, prévue selon l’avis de l’ONEMA, a pour vocation de mieux préserver le tronçon court-circuité au printemps et en automne, cette dernière saison étant en outre essentielle pour la migration finale des salmonidés vers les frayères de l’amont.
Pour assurer une meilleure continuité sédimentaire vers le cours naturel, ainsi qu’en renforcer prioritairement l’attrait migratoire, il faut prescrire une décharge hydraulique prioritaire au niveau de l’ouvrage amont de dérivation, avant l’ouverture du vannage de décharge du moulin.

Transparence migratoire :
Les prescriptions relatives à la circulation des poissons (art 9 §b du projet d’arrêté) évoquent des « dispositifs destinés à assurer » les migrations, sans autre précisions techniques que des seuils de débits. Il pouvait difficilement en être autrement compte tenu de l’insuffisance du dossier déposé en la matière, mais cette carence grave devrait être une cause de refus direct de renouvellement, plutôt que de poursuivre une instruction technique dans les deux années à venir et au résultat à ce jour incertain.
Cette forme de « chèque en blanc » n’est pas satisfaisante, d’autant que les services de l’état vont être rapidement engagés sur de nombreux autres dossiers dans le cadre du Plan national de restauration des continuités sur les cours d’eau annoncé le 13 novembre 2009.
Il devait être de la responsabilité du pétitionnaire, sous contrôle du service instructeur, que les caractéristiques détaillées des dispositifs (plans compris) destinés à assurer efficacement la continuité écologique figurent au projet d’arrêté soumises au CODERST.

Dans le détail, la rédaction sur le débit de dévalaison (0,200 m3/s à l’art.5 et 0,200 m3/s minimal à l’art.9b) est trop imprécise. En outre, des mesures récentes de l’ONEMA au niveau de la grille de prise d’eau de la turbine laissent à penser que cette valeur sera insuffisante pour garantir l’efficacité d’un exutoire de dévalaison. La plus grande prudence en la matière s’impose donc dans le projet d’arrêté, jusqu’au total du débit réservé, annoncé à 0,800 m3/s à l’art.5.
Aucune certitude n’existe non plus dans les moyens qui seront mis en ½uvre pour éviter que les poissons en remontée, notamment géniteurs de saumons, ne soient attirés dans le cul-de-sac constitué par les 140 m du canal de fuite du rejet des turbines.



ASPECTS ENERGETIQUES

Production :
La production annuelle de la microcentrale de Hyenville est annoncée à environ 330 000 kWh, ce qui équivaut à la consommation annuelle de 20 à 25 foyers.
Celle de la microcentrale est d’environ 490 000 kWh, correspondant à la consommation annuelle de 30 à 35 foyers.
Globalement, ces deux petites unités produisent donc l’équivalent de la consommation de seulement 50 à 60 foyers.

Performance énergétique :
La demande d’électricité est la plus importante en période hivernale, mais les deux microcentrales ne valorisent pas au même niveau les importants débits disponibles à cette saison. En effet, la chute de Hyenville est souvent noyée par les crues, alors que celle de Percy, deux fois plus importante, garantit une activité continue.
Il s’ensuit un fort différentiel de performance entre les deux sites, puisque si l’on considère l’énergie totale produite, elle est de 50 % supérieure à Percy, et surtout le m3 dérivé autorisé y fournit 4 fois plus d’énergie qu’à Hyenville.
Il apparaît ainsi que si la microcentrale de Hyenville trouvait une pleine justification à l’époque où elle fournissait l’ancienne minoterie d’Orval, avec une forte plus-value économique, y compris en terme d’emplois, son seul rôle actuel de production d’énergie renouvelable s’avère peu performant : le rapport indique qu’elle ne fonctionne à pleine puissance que 5 semaines par an !


Perspectives de vente de l’énergie produite :
Avec les règles européennes de l’ouverture du marché de l’énergie en 2012, le rachat garanti (longue durée et prix) par EDF du courant produit par les petites centrales hydrauliques autonomes existantes sera soumis à des conditions nouvelles de réinvestissement, dispositifs réglementaires exclus (arrêté du 07/09/2005 du Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie).
Cela correspond pour chacune des deux centrales à environ 850 ¤ du KW installé, soit un montant total d’investissement de l’ordre de 100 000 ¤, n’incluant pas les dispositifs de franchissement.
La durabilité économique et commerciale des centrales de Hyenville et Percy devrait donc être présentée par les pétitionnaires, ne serait-ce que pour s’assurer de la bonne capacité financière de réalisation des prescriptions techniques inscrites dans les projets d’arrêtés.




CONCLUSION


La décision de renouvellement d’une autorisation de disposer à usage particulier du bien commun qu’est l’eau doit être prise dans le sens de l’intérêt général. Celui-ci doit s’appuyer sur un bilan entre la satisfaction de besoins énergétiques et le niveau d’impact sur le cours d’eau.
On rappellera qu’il existe au total 7 sites hydroélectriques sur la Sienne, dont 3 sont autorisés jusqu’en 2050 ; Les deux renouvellements présentés offrent la possibilité de réduire les impacts de cette pression sur ce cours d’eau, axe d’intérêt majeur pour les poissons migrateurs (cf SDAGE).

Concernant la microcentrale de Hyenville, le dossier présente les meilleures solutions actuelles pour l’amélioration et la préservation de la continuité écologique en cas de maintien de l’ouvrage, mais l’efficacité n’est jamais à 100 % et rien n’est prévu pour réduire les impacts de l’importante retenue en période sensible estivale, lors du chômage habituel de la turbine.
La faiblesse de la production et de la performance énergétiques interrogent alors sur l’intérêt de conserver cet équipement, qui pénalise tout le contingent de poissons migrateurs de la Sienne dès son arrivée en eau douce (obstacle + qualité des eaux et échauffement en été).

Le bilan pour la microcentrale de Percy est très contrasté : il peut s’appuyer sur une bonne performance énergétique, mais le rapport et le projet d’arrêté restent au niveau des déclarations d’intentions en ce qui concerne le principal impact sur la continuité migratoire, du fait des carences du dossier déposé par le pétitionnaire.
Aucune certitude n’existe donc quant à la nature exacte et l’efficacité des dispositifs de franchissement




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